WAHOU…
Impossible de ne pas aimer ce roman, de ne pas le dévorer, de ne pas ressentir tous un tas d’émotions à sa lecture.
Si vous deviez arrêter de lire cette chronique ici, voilà ce qu’il faudrait retenir de la Deuxième Femme de Louise Mey.
Mais si vous poursuivez, alors je vous expliquerai comment je sais qu’il s’agit d’un coup de cœur :
- Je me suis couchée tard, à 2h du matin pour finir cette histoire, je n’arrivais pas à la lâcher.
- Je n’avais pas fini le roman que j’envoyais déjà un message à mon entourage pour leur dire de le lire.
- Une fois le roman refermé, toujours à 2h du matin donc, je n’ai pas cessé de réfléchir à la chronique que j’allais écrire et qui se devait absolument de convaincre tout le monde de lire ce récit.
- Du coup j’ai eu du mal à m’endormir parce qu’en plus de cogiter sur ma chronique, je cogitais encore sur ma lecture…
Mais revenons-en à ce roman. De quoi ça parle ?
Sandrine, une femme qui manque cruellement de confiance en elle, qui se trouve grosse et laide, se sent menacée le jour où la première femme de l’homme avec qui elle vit réapparaît soudainement.
Je n’en dirai pas plus pour conserver l’effet de surprise, sachez cependant que l’histoire est plus complexe que le synopsis ne le laisse présager. Pour ce qui est de mon ressenti, j’ai trouvé le roman finement écrit. Le style unique de narration, avec des dialogues presque indirects nous fait plonger dans l’esprit d’une femme perturbée et en souffrance. Son profil psychologique est bluffant tant il est réaliste. C’est la perception de Sandrine qui prime avant tout, et plus cette perception s’élargit, mieux les pièces du puzzle s’assemblent et aident le lecteur à appréhender ce qui se trame. Avec habileté, l’auteure parvient aussi à montrer la violence sous toutes ses formes et à la faire monter progressivement. Qu’elle soit psychologique, verbale ou physique, rien ne nous est épargné. Ainsi l’auteure dénonce et se fait la voix de ceux qui la subisse pour nous pousser à réfléchir sur la question. Impossible de ne pas aimer ce roman, de ne pas le dévorer, de ne pas ressentir tous un tas d’émotions à sa lecture.
POUR RÉSUMER
LES + : un roman glaçant à souhait, une merveille de réalisme
LES – : dites moi si vous en trouvez
VERDICT : 🖋️🖋️🖋️🖋️🖋️ Coup de Coeur
4E DE COUVERTURE
Sandrine ne s’aime pas. Elle trouve son corps trop gros, son visage trop fade. Timide, mal à l’aise, elle bafouille quand on hausse la voix, reste muette durant les déjeuners entre collègues. Mais plus rien de cela ne compte le jour où elle rencontre son homme, et qu’il lui fait une place. Une place dans sa maison, auprès de son fils, sa maison où il manque une femme. La première. Elle a disparu, elle est présumée morte, et Sandrine, discrète, aimante, reconnaissante, se glisse dans cette absence, fait de son mieux pour redonner le sourire au mari endeuillé et au petit Mathias.
Mais ce n’est pas son fils, ce n’est pas son homme, la première femme était là avant, la première femme était là d’abord. Et le jour où elle réapparaît, vivante, le monde de Sandrine s’écroule.