UNE HISTOIRE DE DINGUES…
Il m’aura fallu plusieurs jours pour écrire cette chronique après la lecture de ce roman complètement fou.
Tout commence avec Sandrine, une journaliste de nature plutôt solitaire, qui se voit obligée d’aller débarrasser la maison de sa grand-mère, récemment décédée et dont elle ne connaît rien. Cette maison se trouve sur une île peu peuplée et isolée.
Les chapitres s’enchaînent alors, narrant à tour de rôle l’arrivée de Sandrine sur cette île mystérieuse et la propre expérience de sa grand-mère en ce même lieu des années auparavant.
L’intrigue vous paraît simple ? Détrompez-vous ! Ce que je vous décris n’est que la partie immergée de l’iceberg.
Le cadre change rapidement et de nouveaux personnages font leur apparition tout au long du récit. Et finalement les tenants et aboutissants sont bien plus complexes au fur et à mesure que le lecteur avance dans cette histoire.
Les ingrédients du page turner sont bien présents : en passant du présent au passé, d’un point de vue à un autre, l’auteur créé énormément de rythme dans son roman et les rebondissements ne font qu’accroître notre curiosité. Et en bon thriller psychologique, Les Refuges pousse le lecteur à se triturer la cervelle et émettre moultes hypothèses.
J’ai aimé que l’apparente simplicité de l’intrigue me conduise finalement à une histoire incroyablement complexe…et glauque, il faut bien le dire.
Arrivée au trois quart du roman, mon emballement était à son apogée et je tournais les pages avec frénésie pour connaître enfin le dénouement.
Et puis…Et puis il y a eu ce nouveau rebondissement, celui de trop, celui que j’ai eu plus de mal à comprendre et mon engouement est retombé comme un soufflet. Voilà pourquoi j’ai eu besoin de digérer cette lecture avant de vous en parler.
Seule la fin ne m’a pas convaincue, cela en fait-il pour autant un roman moyen à mes yeux ? Après réflexion, la réponse est NON! J’ai passé la majorité de mon temps à me questionner, à faire des « ohhh », des « ahhh » et des « c’est pas vrai ! ».
Je suis à un chouia du coup de cœur, c’est déjà pas mal, non ?
POUR RÉSUMER
LES + : les rebondissements, l’intrigue qui se révèle bien plus complexe en avançant dans la lecture.
LES – : le rebondissement de trop, la complexité du dénouement
VERDICT : 🖋️🖋️🖋️🖋️ Lu et Dévoré
4E DE COUVERTURE
Installée en Normandie depuis peu, Sandrine est priée d’aller vider la maison de sa grand-mère, une originale qui vivait seule sur une île minuscule, pas très loin de la côte. Lorsqu’elle débarque sur cette île grise et froide, Sandrine découvre une poignée d’habitants âgés organisés en quasi autarcie.
Tous décrivent sa grand-mère comme une personne charmante, loin de l’image que Sandrine en a. Pourtant, l’atmosphère est étrange ici. En quelques heures, Sandrine se rend compte que les habitants cachent un secret. Quelque chose ou quelqu’un les terrifie. Mais alors pourquoi aucun d’entre eux ne quitte-t-il jamais l’île ? Qu’est-il arrivé aux enfants du camp de vacances précipitamment fermé en 1949 ? Qui était vraiment sa grand-mère ? Sandrine sera retrouvée quelques jours plus tard, errant sur une plage du continent, ses vêtements couverts d’un sang qui n’est pas le sien…